L’hypoplasie mammaire est définie par un volume de seins insuffisamment développés par rapport à la morphologie de la patiente. Elle peut être la conséquence d’un développement insuffisant de la glande à la puberté, ou apparaître secondairement par perte du volume glandulaire (grossesse, amaigrissement, perturbations hormonales…).
L’intervention peut se pratiquer à tout âge à partir de 18 ans.Une patiente mineure n’est habituellement pas estimée apte à subir une augmentation mammaire esthétique. Elle est cependant possible dans les cas d’hypoplasies sévères ou dans le cadre d’anomalies malformatives comme les seins « tubéreux » ou les « agénésies mammaires ».
Cette chirurgie à visée purement esthétique ne peut bénéficier d’une prise en charge par l’assurance maladie.
Cette hypotrophie est souvent mal acceptée physiquement et psychologiquement par la patiente qui le vit comme une atteinte à sa féminité, avec pour corollaire une altération de la confiance en soi et un mal-être, parfois profond, pouvant aller jusqu’au véritable complexe. C’est pourquoi, l’intervention se propose d’accroître le volume d’une poitrine jugée trop petite grâce à l’implantation de prothèses.
Les implants mammaires actuellement utilisés sont composés d’une enveloppe et d’un produit de remplissage.
L’enveloppe est dans tous les cas constituée d’un élastomère de silicone. Cette membrane peut être lisse ou texturée (rugueuse). Certaines comportent du polyuréthane.
Le contenu est le produit de remplissage qui se trouve dans l’enveloppe.
Les prothèses au liquide physiologique, seules autorisées en France de 1995 à 2001, contiennent du serum physiologique (eau salée) dont l’innocuité est totale. Elles sont soit préremplies en usine, soit gonflées par le chirurgien pendant l’intervention, permettant une certaine adaptation volumique peropératoire.
Les prothèses préremplies de gel de silicone sont de plus en plus utilisées. Elles assurent au sein un palper souple proche d’une consistance naturelle. Les gels sont plus ou moins cohésifs. La cohésivité limite la perspiration, c’est-à-dire la « transpiration » du gel à travers la paroi, source possible de coque. Elle évite, en cas de rupture, la diffusion du silicone.
La forme A côté des classiques prothèses rondes assurant un beau décolleté, il existe des prothèses profilées « en goutte » dites anatomiques pour un rendu du sein peut-être plus naturel.
Docteur Gilles Le Traon
12 rue François Jacob 22190 Plérin
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