Lorsqu’il existe un relâchement de la peau au niveau des bras, dû à un affaissement cutané observé dans cette région. une lipoaspiration isolée ne peut suffire, et seule une remise en tension de cette peau excédentaire est susceptible de corriger le défaut : c’est le lifting brachial ou brachioplastie ou lifting de la face interne de bras.
L’intervention a alors pour but de réduire l’infiltration graisseuse par une lipoaspiration, mais aussi de supprimer l’excédent cutané et de redraper la peau restante afin de la retendre efficacement.
Un examen clinique minutieux permettra de définir le type d’intervention le plus approprié à votre cas (choix de l’incision, opportunité ou non d’une lipoaspiration associée ).
Chaque chirurgien adopte une technique qui lui est propre et qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats.
Toutefois, on peut retenir des principes de base communs.
Dans tous les cas, l’infiltration adipeuse, quand elle est excédentaire, est initialement corrigée par une lipoaspiration. L’excès de peau est ensuite enlevé, laissant une cicatrice dont l’emplacement et la longueur dépendent de l’importance de la distension cutanée et du type d’intervention choisie.
L’incision peut être verticale, longitudinale, courant à la face interne du bras ou bien horizontale, dans un des plis de l’aisselle. Les deux types d’incisions peuvent être associés.
Cette intervention s’adresse principalement aux relâchements cutanés importants avec une motivation clairement exprimée : outre la gêne esthétique (gêne pour porter des manches courtes du fait de l’aspect fripé ou affaissé du bras), la motivation est aussi souvent fonctionnelle (gêne à la mobilité ou à l’habillement, rougeur ou macération de la face interne du bras).
Ce type d’intervention corrige efficacement les excès cutanés et adipeux même importants mais laisse une cicatrice verticale à la face interne du bras qui, même si elle s’estompe progressivement, restera visible et difficilement dissimulable.
Cela nécessite donc une sélection particulièrement rigoureuse des indications opératoires, une bonne information du patient et le recueil d’un consentement réellement éclairé.
Le résultat n’est apprécié qu’à partir d’ un délai de 6 à 12 mois après l’intervention. Il convient, en effet, d’avoir la patience d’attendre le temps nécessaire à l’atténuation de la cicatrice.
On observe, le plus souvent, une bonne correction de l’infiltration graisseuse et du relâchement de la peau, ce qui améliore nettement la morphologie du bras.
Ces lésions ne justifient pas une prise en charge par la Sécurité Sociale, à l’exception des séquelles d’obésité.
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Docteur Gilles Le Traon
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