En cas de volume mammaire insuffisant ne permettant pas à la patiente de reconnaître dans son corps celui d’une femme, il est possible d’augmenter ce volume par l’apport d’un implant.
Cette technique, utilisée depuis plus de 50 ans, a vu la technologie des prothèses progresser pour aboutir à des matériaux souples, sûrs, plus durables . Les formes disponibles offrent un choix suffis POUR UNE ARnt pour s’adapter à la morphologie de chacune dans le but de redonner un volume et une forme harmonieuse, avec un aspect le plus naturel possible.
L’intervention, sous anesthésie générale, peut être réalisée en ambulatoire ou sous 24h d’hospitalisation.
L’hypoplasie mammaire est définie par un volume de seins insuffisamment développés par rapport à la morphologie de la patiente. Elle peut être la conséquence d’un développement insuffisant de la glande à la puberté, ou apparaître secondairement par perte du volume glandulaire (grossesse, amaigrissement, perturbations hormonales…).
Le manque de volume peut aussi être associé à une ptôse (poitrine « tombante » avec affaissement de la glande, distension de la peau et aréoles trop basses). L’intervention peut se pratiquer à tout âge à partir de 18 ans.
L’hypotrophie mammaire est souvent mal acceptée physiquement et psychologiquement par la patiente qui le vit comme une atteinte à sa féminité, avec pour corollaire une altération de la confiance en soi et un mal-être, parfois profond, pouvant aller jusqu’au véritable complexe. C’est pourquoi, l’intervention se propose d’accroître le volume d’une poitrine jugée trop petite grâce à l’implantation de prothèses.
Les implants mammaires actuellement utilisés sont composés d’une enveloppe et d’un produit de remplissage.
L’enveloppe est dans tous les cas constituée d’un élastomère de silicone. Cette membrane peut être lisse ou texturée.
Les prothèses au liquide physiologique, seules autorisées en France de 1995 à 2001, contiennent du serum physiologique (eau salée) dont l’innocuité est totale. Elles sont soit préremplies en usine, soit gonflées par le chirurgien pendant l’intervention, permettant une certaine adaptation volumique peropératoire.
Les prothèses préremplies de gel de silicone sont de plus en plus utilisées. Elles assurent au sein un palper souple proche d’une consistance naturelle. Les gels sont plus ou moins cohésifs. La cohésivité limite la perspiration, c’est-à-dire la « transpiration » du gel à travers la paroi, source possible de coque. Elle évite, en cas de rupture, la diffusion du silicone.
La forme A côté des classiques prothèses rondes assurant un beau décolleté, il existe des prothèses profilées « en goutte » dites anatomiques pour un rendu du sein peut-être plus naturel.
Cette grande variété de forme et de volume, permet d’optimiser et d’adapter le choix, presque « sur mesure », des prothèses en fonction de la morphologie de la patiente et de ses attentes personnelles.
tous les implants disponibles en France sont soumis à des normes précises et rigoureuses : marquage CE (Communauté Européenne) et autorisation de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé).
Chaque chirurgien adopte une technique qui lui est propre et qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats. Toutefois, on peut retenir des principes de base communs.
Incisions cutanées
Il existe plusieurs « voies d’abord » possibles :
- voies aréolaires, avec incision dans le segment inférieur de la circonférence de l’aréole, ou ouverture horizontale contournant le mamelon par-dessous.
- voie axillaire, avec incision sous le bras, dans l’aisselle.
- voie sous-mammaire, avec incision placée dans le sillon situé sous le sein.
En passant par les incisions, les implants peuvent alors être introduits dans les loges réalisées. Deux positionnements sont possibles :
- prémusculaire, où les prothèses sont placées directement derrière la glande, en avant des muscles pectoraux.
- rétromusculaire, où les prothèses sont placées plus profondément, en arrière des muscles pectoraux.
Le choix entre ces deux emplacements, avec leurs avantages et inconvénients respectifs, aura été discuté avec votre chirurgien.
Cette chirurgie à visée purement esthétique ne peut bénéficier d’une prise en charge par l’assurance maladie.
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Docteur Gilles Le Traon
12 rue François Jacob 22190 Plérin
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